Gilbert Portanier is born on September 28, 1926 in Cannes (Alpes-Maritimes). Between 1945 and 1949 he visits the École des Beaux-Arts (architecture et peinture) in Paris. In 1949 he returns to Vallauris, where he opened a studio - l’atelier du Triptyque - together with his friends Albert Diato and Francine Del Pierre. These last two did stimulate him to return quickly to Paris, but he staid with them in this village.
He is particularly interested in decoration and colour. In his exhibition at the Sèvres Museum in 1997, Mrs Antoinette Hallé described him as a “Magician of Colours”. Well known for the variety of his modern clay forms, some of which have aspects of classical and baroque-inspired detailing, Portanier brings these shapes (perfect structures for painting) to life with his vivid use of colour. His animated, mysterious paintings invite viewers to wonder about their meaning and to expand on what he is suggesting. He likes to say: “Art needs two people; I propose and you dispose; I have started; it is up to you to add the finishing touches of feeling and emotion which may occupy a lifetime. Objects are not as inert as people think”. His use of fantasy, form and colour appears inexhaustible (Annette Chaillard). (Source: www.gilbertportanier.com). Portanier passed away in 2023.
En francais
Portanier, Gilbert, né le 28 septembre 1926 à Cannes (Alpes-Maritimes).Né à Cannes, Gilbert Portanier est allé à Paris pour y faire l’école des Beaux-Arts (architecture et peinture), de 1945 à 1948. En 1949, il rentra à Vallauris, créant l’atelier du Triptyque avec ses amis Albert Diato et Francine Del Pierre. Ces deux derniers devaient rentrer rapidement à Paris, il demeura dans cette ville où il était chez lui.Il mit rapidement au point une technique particulière, couvrant les pièces d’engobe ferrugineux, puis enlevant sur les ailes des plats cet engobe avant la pose de l’émail de faïence et celle du décor peint : cet engobe, à la cuisson, ronge l’émail et le ternit. Il fallait effectivement composer avec la mode qui ne supportait plus le bel éclat de la faïence. Sur les ailes, l’émail coloré en bleu turquoise, rouge, jaune, malgré sa vivacité était toléré. Mais c’est en Allemagne que se trouve le plus grand nombre d’amateurs de cet artiste : les Français ne supportent plus cet esprit baroque du décor débridé, d’autant que Portanier ne refuse pas l’attrait supplémentaire de l’or. Par la suite, d’une part Portanier se fit également sculpteur, d’autre part soit il mit au point un émail de faïence mat, moins perturbant pour le goût contemporain, soit il utilisa de la faïence fine dont la qualité céramique est moindre mais qu’il utilise comme un support à peinture idéal. Aujourd’hui, il utilise aussi la pâte de porcelaine.
Pictures: Gilbert Portanier, around 1985 (from Catalogue Europäische Keramik der Gegenwart, Frechen 1986); Portanier in is studio, around 1987 (source La Revue de la Céramique et du Verre, mai/juin 1988); Portrait Gilbert Portanier; signature 1997; bookcover; Flask 1997 (coll. Capriolus, sold); piece in the collection of the Landshut Museum.
Werk:
"When I found myself with a paintbrush in front of the blank clay, I was as if paralysed, maladroit, powerless. Abstract painting requires absolute mastery of line and other resources; I needed figuration in order to develop the mysterious and changing properties of the glazes which cut me off from all my previous basic reference points. Figuration provided me with benchmarks of authenticity. Nowadays, the opposite is the case: if I draw an arabesque on the clay, it comes to life immediately; on a canvas it appears to me gratuitous and dead" (G. Portanier). (source:www.gilbertportanier.com)
Bibliografie:
Antoinette Faÿ-Hallé, Cinquante ans de céramique française (1955-2005). Une collection nationale, Paris, RMN, 2005, p. 161-187.
Nickl, Peter and Susan Jefferies, Josef Straßer, Jacques Wolgensinger and Peter Siemssen, Antoinette Chaillard (Photographer), Portanier: Oeuvres 2000-2009 (English and French Edition), 2009.
Thormann, Olaf, Gefäss / Skulptur - Vessel / Sculpture; Keramik / Ceramics seit / since 1946, Grassi Museum für Angewandte Kunst Leipzig, 2013.
Gilbert Portanier is born on September 28, 1926 in Cannes (Alpes-Maritimes). Between 1945 and 1949 he visits the École des Beaux-Arts (architecture et peinture) in Paris. In 1949 he returns to Vallauris, where he opened a studio - l’atelier du Triptyque - together with his friends Albert Diato and Francine Del Pierre. These last two did stimulate him to return quickly to Paris, but he staid with them in this village.
He is particularly interested in decoration and colour. In his exhibition at the Sèvres Museum in 1997, Mrs Antoinette Hallé described him as a “Magician of Colours”. Well known for the variety of his modern clay forms, some of which have aspects of classical and baroque-inspired detailing, Portanier brings these shapes (perfect structures for painting) to life with his vivid use of colour. His animated, mysterious paintings invite viewers to wonder about their meaning and to expand on what he is suggesting. He likes to say: “Art needs two people; I propose and you dispose; I have started; it is up to you to add the finishing touches of feeling and emotion which may occupy a lifetime. Objects are not as inert as people think”. His use of fantasy, form and colour appears inexhaustible (Annette Chaillard). (Source: www.gilbertportanier.com). Portanier passed away in 2023.
En francais
Portanier, Gilbert, né le 28 septembre 1926 à Cannes (Alpes-Maritimes).Né à Cannes, Gilbert Portanier est allé à Paris pour y faire l’école des Beaux-Arts (architecture et peinture), de 1945 à 1948. En 1949, il rentra à Vallauris, créant l’atelier du Triptyque avec ses amis Albert Diato et Francine Del Pierre. Ces deux derniers devaient rentrer rapidement à Paris, il demeura dans cette ville où il était chez lui.Il mit rapidement au point une technique particulière, couvrant les pièces d’engobe ferrugineux, puis enlevant sur les ailes des plats cet engobe avant la pose de l’émail de faïence et celle du décor peint : cet engobe, à la cuisson, ronge l’émail et le ternit. Il fallait effectivement composer avec la mode qui ne supportait plus le bel éclat de la faïence. Sur les ailes, l’émail coloré en bleu turquoise, rouge, jaune, malgré sa vivacité était toléré. Mais c’est en Allemagne que se trouve le plus grand nombre d’amateurs de cet artiste : les Français ne supportent plus cet esprit baroque du décor débridé, d’autant que Portanier ne refuse pas l’attrait supplémentaire de l’or. Par la suite, d’une part Portanier se fit également sculpteur, d’autre part soit il mit au point un émail de faïence mat, moins perturbant pour le goût contemporain, soit il utilisa de la faïence fine dont la qualité céramique est moindre mais qu’il utilise comme un support à peinture idéal. Aujourd’hui, il utilise aussi la pâte de porcelaine.
Pictures: Gilbert Portanier, around 1985 (from Catalogue Europäische Keramik der Gegenwart, Frechen 1986); Portanier in is studio, around 1987 (source La Revue de la Céramique et du Verre, mai/juin 1988); Portrait Gilbert Portanier; signature 1997; bookcover; Flask 1997 (coll. Capriolus, sold); piece in the collection of the Landshut Museum.
"When I found myself with a paintbrush in front of the blank clay, I was as if paralysed, maladroit, powerless. Abstract painting requires absolute mastery of line and other resources; I needed figuration in order to develop the mysterious and changing properties of the glazes which cut me off from all my previous basic reference points. Figuration provided me with benchmarks of authenticity. Nowadays, the opposite is the case: if I draw an arabesque on the clay, it comes to life immediately; on a canvas it appears to me gratuitous and dead" (G. Portanier). (source:www.gilbertportanier.com)
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